Une vrille taquine

par Jean Michel Salvador  -  5 Juillet 2016, 13:13  -  #Rodin

Jeu de 15 carrés 20x20cm au crayon autour de la sculpture "je suis belle" (1882) de Rodin

Jeu de 15 carrés 20x20cm au crayon autour de la sculpture "je suis belle" (1882) de Rodin

C’est l’histoire d’un jeu de taquin autour d’une vrille étrange, un bouquet de corps, et ce en hommage à l’auguste… Rodin.

 

Des corps s’enlacent, se quittent, se rejoignent, des mains s'agrippent comme pour déchirer, des bouches aspirent comme pour sucer les seins gonflés, des croupes s’extirpent,… impatientes d’y revenir.

 

En fait tout l’entrelacs n’est que variations, avec quelques transformations, de différents points de vue autour de la sculpture « Je suis belle » de Rodin (1882), une œuvre où le sculpteur, à son habitude, a lui-même fait des assemblages en bricolant sa « Femme accroupie », la retournant et la repliant tel un globe fermé, pour la poser dans les bras d’un Atlas arqué sous l’effort, qui n’est lui-même qu’une des multiples variantes de son… « Homme qui tombe » (aux enfers).

 

Et puis on mélange tout ça pour en faire un jeu de taquin, un culbutis de ruts quadrillés de nervosités jouisseuses de muscles. Où il s’agit de désassembler ce bouquet, cette vrille de membres, pour, dans un emmêlement sans pareil de corps fondus ensemble, laisser courir… le furet du bois joli, mes dames… comme aussi bien… l’absente de tous bouquets. 

Jeu de 15 carrés 20x20cm au crayon autour de la sculpture "je suis belle" (1882) de Rodin

Jeu de 15 carrés 20x20cm au crayon autour de la sculpture "je suis belle" (1882) de Rodin

Où le dessinateur amateur s’asservit à un géant de la sculpture dans un désir vain mais jouissif d’appropriation « graphique ». Repasser les contours… s’émouvoir de les avoir repassés…. Comme une caresse obsédante de plus en plus « pressante » au fil des courbes… jusqu’à retordre ces corps athlétiques… et bien dégager de la gangue du fusain les belles formes rondes et pleines…

 

Où le dessinateur voyeur cherche à occuper une place qui le dépasse, une place qui ne s’offre à personne, pas même aux amants, mais au relief des corps que creusent l’ombre et la lumière, aux lignes mouvantes qui épousent leur embras(s)ement, au crayon qui s’en saisit.

 

Je ne vous toucherai pas mais développez-vous sous mon crayon !

 

Sculpter c’est orchestrer les ombres… dans le secret de caresses plus ou moins prononcées. Ce sont les ombres qui évoquent le mouvement et non les tensions musculaires. Fait de vallonnements, d’ondulations frémissantes, le modelé doit donner l’impression d’une chair pétrie sous les baisers et les doigts. Rodin ne taille pas : il modèle. Rodin parlait lui-même d’un « traitement des surfaces » particulier qui serait un peu le contraire de l’idée de contour, car il aurait plutôt comme but de… remplir lesdits contours.

 

Le modelé pour Rodin est étroitement lié à la lumière, mais aussi et surtout à la… souplesse. Où la surface devient le lieu de rencontre de la poussée interne de la matière avec celle, extérieure, de la main. De l’épaisseur du toucher…

 

Il faudrait trouver un terme en français pour évoquer ce plein du contour, qui serait comme une tenue de la chair. Les Italiens ont un mot pour le modelé de la chair en art: carnosita… un mot rare qui est également employé en boucherie pour parler de la teneur en viande.

 

Les « profils » de ses sculptures, comme Rodin les appelait lui-même, ne sont pas les facettes d’une taille (comme sur certains croquis de Giacometti)… ce sont les aspects d’un enrobement façonné à la main qui se révèlent sous les variations de l’éclairage… les vues s’enchaînent et se déchaînent dans la modulation d’une lumière « frisante » qui tourne autour des corps. Dans un fabuleux torchis humain. 

Dessin de Giacometti (1922-23)

Dessin de Giacometti (1922-23)

Les ombres caressent, font saillir les seins, puis se vautrent sur le ventre large... elles modèlent vigoureusement les cuisses tandis que des modulations infinies laissent respirer le vallonnement reliant le ventre à l’aine. Le jeu des ombres et des lumières, fort sur les seins, est tout en demi-clartés vaporeuses et comme… tremblantes sur les parties les plus délicates… comme de la vraie chair. Mais nous y reviendrons en évoquant le cas d’Iris, cette messagère des dieux, véritable méduse, au sens où elle vous pétrifie… vous rend tendu et bandé devant son sexe de bronze qui s’ouvre devant vous !

 

Il s’agit avec Rodin de la forme en travail. Un mouvement non pas vitaliste mais organique. Avec comme toujours une histoire de saillie. Le sacré comme turgescence, la turgescence comme sacré.

 

La fureur des doigts de Rodin a quelque chose d’indécent que seule la saillie de la figure doit figurer. André Suarès raconte : « Son regard était sur elles d’une prise étrange, comme une main qui flatte et déshabille. Il montait et descendait, de l’entrejambe à l’entre sourcils, pour remonter et redescendre encore. »

 

Renfrogné, timide, myope, le monde, il ne le connait vraiment que par ses mains selon Maryline Desbiolles... de grandes mains qu'il ne peut cacher! Il voit en fait avec ses mains qui cherchent et fouaillent...

 

Delacroix déjà dénigrait en peinture l’effet illusionniste des sutures de tous ces tableaux « léchés » du XIXème, sans rien qui… dépasse. Une perfection sans relief justement. En peinture, pour Delacroix et tout le romantisme qui s’ensuivra, la vérité sera dans la saillie de la couleur.

 

George Sand parlait des esquisses de Delacroix comme si elle avait affaire à des contours à la Rodin: « En n’arrêtant pas également partout ce contour, en le faisant très délié, presque interrompu par endroits, en l’accusant à d’autres au moyen d’un second trait et s’il le faut d’un troisième, ou encore au moyen d’un trait élargi engraissé qui se gardera bien d’être un fil de fer. »

 

Chez Rodin, tout le corps peut saillir. Une prodigieuse saillie qui assaille et fascine.

 

Il faut voir le Balzac dans sa robe de chambre de cachemire en plein boulevard Raspail à Paris. Ce corps emmailloté et largement exposé aux intempéries. Sorte de menhir millénaire, un monolithe qui s’élève vers le ciel, accroché au sol et légèrement incliné… contre vents et marées. Vertige et érection héroïque de ce grand corps d’écrivain. Avec des cavités orbitales très profondes… des trous qui tiennent lieu de regard et peuvent engloutir obscurément la vastitude du monde... et puis aussi cette bouche lippue… en fait un visage exorbitant de partout. Quant à la robe de chambre (qui a englouti le corps d'athlète des premiers Balzac) elle rappelle le linge mouillé qui enveloppe les terres et les plâtres que son éternelle compagne Rose a eu tant de fois pour tâche de maintenir... humides. "Je suis tranquille mon travail est entre tes mains... ne mouille pas trop et tâte avec ton doigt" lui écrit-il. Ainsi langées les figures révèlent qu'elles sont fragiles et à protéger... palpitantes encore de la vie des doigts qui les a modelées.

 

Tête du Balzac de Rodin

Tête du Balzac de Rodin

Et le fameux « penseur » : qui n’est qu’un corps devenu crâne (avec comme disait Philippe Muray ce côté pithécanthrope qui déplût tant à ceux qui le virent la première fois : qu’une brute épaisse incarne un penseur leur était impensable !). C’est moins la figure globale qui importe que ce qui en est l’extrémité, le bout, ce qui se détache, s’érige d’être détaché, fait saillie.

 

C’est de ce qui pointe (ou de ce qui se creuse) que le regard s’empare. Dans « je suis belle » la forme arrondie de la croupe de la jeune femme, fermée sur elle-même comme un globe, est un monde en soi… un magnifique continent noir si l’on considère les exemplaires en bronze avec leur patine très sombre.

 

Mais même s’il parlait du corps humain comme d’un temple qui marche, Rodin le traitait en fait comme un… tesson de poterie. Il moulait ses figures par fragments. Comme le dit Steinberg, il démembrait tout… dans un entassement toujours croissant de figures, de membres, de torses et de têtes de toutes tailles… ses abattis comme il disait… une réserve de ready made et d’objets trouvés faits maison…  Il les gardait précieusement en réserve avant de se lancer dans ses assemblages insolites et ses greffes mutantes.

D'une greffe étrange de Rodin "Nymphe pleurant et torse masculin" (1900)

D'une greffe étrange de Rodin "Nymphe pleurant et torse masculin" (1900)

Le sculpteur et sa muse de Rodin (1895)

Le sculpteur et sa muse de Rodin (1895)

Comme le "sculpteur et sa muse". Où sur un bloc mal dégrossi une muse se contorsionne dans une position pour le moins acrobatique. Il prend son pied et elle aussi haha! Conservant quant à elle sa main gauche pour l'enfouir entre ses cuisses à lui... mettant en quelque sorte la main à la pâte.

 

Où il s’est agi pour Rodin de défaire le corps, de le démanteler en une multiplicité… pour le refaçonner... parfois délibérément privé de sa tête ou de ses membres. Le corps brisé ne perd rien de sa vigueur, en lui coule la sève, en lui s'inventent les surgeons à venir. N’est-ce pas Winckelmann qui trouvait la perfection de l’art dans un torse mutilé où la pensée était exprimée par les seuls plis ondulants comme les vagues de la mer. Rodin lui imagina de curieuses combinaisons érotiques qu’il n’avait jamais osées… Des quatuors étranges et très sensuels. 

Pastel perso d'après une sculpture d'Ousmane Sow

Pastel perso d'après une sculpture d'Ousmane Sow

"Femmes damnées" de Rodin (1892)

"Femmes damnées" de Rodin (1892)

Avec Rodin c’est toute l’histoire du fragment comme déconstruction de la sculpture classique. En fait le corps disparaît au profit d’un corps fragment inquiétant qui déconstruit la référence qui est à son origine (la totalité anatomique, la forme… humaine) et s’impose comme forme en formation, bourgeon bourgeonnant. Une origine tourbillon (c’est l’inquiétante étrangeté de la déhiscence du bourgeon) plutôt qu’une origine source. .

 

Contre une statuaire qui jusque-là ne vouait le corps qu’à exprimer un sentiment donné ou un moment déterminé d’une action. Une action qui faisait unité.

 

Mais toute partie peut constituer un corps auquel il ne manque rien... une pièce détachée, comme on le dirait de l'air pour Maryline Desbiolles,... prête au moindre coup de vent à prendre la tangente. Comme un pied… avec toute l’ambiguïté du modelé que lui donne Rodin… où certains accidents texturaux ont autant d’intensités plastiques que les articulations anatomiques elles-mêmes. D’étranges malléoles se mêlent à des veines improbables pour former le paysage d’un pied étrangement inquiétant.

Pied de Rodin

Pied de Rodin

Louise Bourgeois en visitant le musée des moulages à la Salpêtrière, évoque le pouvoir fou des sculptures prises sur le vif des hystériques… un poignet, une jambe, un torse sans tête, une croupe exemplaire, voire un arc entier… des parties évoquant à elles seules tout un corps tendu dans la crispation. La clé, pour elle, résidait dans le moment fixe de la contorsion. Où l’on pense aux estampes japonaises et à l’épilepsie de ces pieds aux doigts tordus, battant l’air.

 

Ou encore l'incongruité, l'inconvenance de la jambe repliée en hauteur sur le rocher de "la muse de Whistler". Le genou dressé, phallique... ce qui se dresse, résiste et ne débande pas. 

La muse de Whistler de Rodin (1908)

La muse de Whistler de Rodin (1908)

Avec Rodin tout part peut-être des… mains (ces mains de toutes tailles et de toutes formes qui remplissaient le tiroir de ses réserves). Rilke est fasciné  par son impressionnante « porte de l’enfer »: il y a des mains… qui se dressent, irritées et méchantes, des mains dont « les cinq doigts hérissés paraissent aboyer comme les cinq gueules d’un chien des enfers ».

 

Comme pour le pied, il ne manque rien aux mains exposées pour elles-mêmes. Un critique de l’époque fasciné se lâche en leur donnant vie : « en voici une formidable qui rampe, violente, sillonnée de crevasses, avec un mouvement de tentacules, avec un mouvement comme d’une bête forcée… en voici une qui s’écrase sur une surface lisse et vide, d’une pesée décidée. »

Main de Rodin

Main de Rodin

Et dans cette logique d’une surface qui serait la résultante d’une double pression, une main sur une cuisse peuvent former ensemble une nouvelle… chose. C’est ce que le Bernin avait déjà senti avec cet incroyable enfoncement des doigts sur la cuisse de la déesse dans « le rapt de Proserpine ».

Détail du "Rapt de Proserpine" du Bernin (1621-22)

Détail du "Rapt de Proserpine" du Bernin (1621-22)

Et puis à l’instar d’Ingres qui dévertébraient ses odalisques, il y a ces longs cous impossibles qui démettent le corps. Ça enfle sous les contraintes de la main. Où il s’agit souvent de faire passer le fragment par son geste !

 

Le fragment sort tout moulé… dépôt décharge brute… qu’il faut travailler.

 

Fragments de rochers pour cette falaise immense qu’est l’œuvre de Rodin. N’est-ce pas à une gigantesque porte de l’enfer qu’il vouera toute une partie de sa vie. Dévalements de têtes de femme en bas, cassements de cou, extension nerveuse des bras, contracture de pieds, enlacements de corps fondus et emboîtés dans les spasmes du plaisir.

 

C’est l’éternel débat du Beau et du Sublime. Avec quelque chose d’un regard d’en bas admiratif et craintif. N’oublions pas que c’est devant le mixte de fascination et de répulsion, d’admiration et d’horreur au spectacle des alpes qu’un comte anglais donna ses lettres de noblesse au sublime dans l’art et la littérature. Est sublime ce qui est excessif. Dans un désir voué à l’effroi.

Dessin de rodin

Dessin de rodin

Mais revenons au sexe féminin qui travailla Rodin toute sa vie. Avec ses fameux dessins-lavis de femmes aux jambes écartées. Rodin dessine… il cligne des yeux, remue machinalement les lèvres. Des mots obscènes lui viennent aux lèvres qu’ils ne franchissent pas. Vitesse de ses gros doigts sur le papier. Comme quand il sculpte on dirait qu’il tisonne un feu. Des dessins dits sans voir (haha les yeux trop fixés sur l’impossible), d’un trait, à main levée. Mort du modelé dans un essai de captation de l’irreprésentable de toutes ces femmes enfermées dans leur gestuelle et ouvertes au regard... Où il s'agit de cueillir les femmes en mouvement, les femmes pivotant autour de leur sexe….

Dessin-lavis de Rodin

Dessin-lavis de Rodin

Ses dessins ne cernent plus les corps mais les ouvrent comme des fleurs "affranchies du mal comme du bien". Prenant le pinceau pour rehausser ses crayonnés tourbillonnants et virevoltants de coulures magenta oscillant entre des roses violacés et des violets osées. Pour Rodin la couleur était comme la fleur du beau modelé. C’est aussi Anselm Kiefer qui, dans ses aquarelles, se repose de ses mers aux vagues pétrifiées et de ses champs terreux pleins d’ornières pour « faire pleurer l’intérieur des filles, les jambes écartées ». 

Extase féminine, aquarelle d'Anselm Kiefer

Extase féminine, aquarelle d'Anselm Kiefer

Montage perso autour de l'"Iris" de Rodin

Montage perso autour de l'"Iris" de Rodin

Mais Rodin a tenté de modeler la chose, il a même fait mieux que Courbet. Il faut s’approcher de son Iris, messagère des dieux, issue comme tant d'autres de la porte de l’enfer où elle se présentait alors couchée sur le dos. Une Iris bondissante se dresse devant nos yeux, une Iris décapitée qui s’abandonne à une joie sauvage. Pour faire irrésistiblement glisser le regard vers sa fente-fleur. Un sexe qui n'est pas vu à la dérobée mais qui se déploie dans toute sa gloire... qui nous en met plein la vue. Cette oeuvre folle, agrandie dès 1894, fut en fait une des premières à subir ce changement d'échelle qu'affectionna particulièrement Rodin par la suite... appréciant visiblement la simplification des profils et des courbures classiques de la femme au profit du grossissement jouissif et tactile de la texture de sa peau, de ses bourrelets comme des détails de son sexe... enfin délivré de sa lacune et n'ayant dès lors plus rien à envier aux tonitruantes rotondités qui excitent tant les hommes.

 

« Et toutes les fleurs qu’on trouve dans le noir, dans le fond… »

 

Un corps comme désarticulé... un corps grand ouvert dans un écartèlement incroyable. Où brusquement le mystère s’ouvre à nous.

 

Une Iris transgressive non seulement par sa posture mais aussi par son canon musculeux presque noueux. Une femme dévorante qui n’a plus qu’une bouche.

 

Où l’on rêve d’un baiser bouche à bouche dévorateur…

Montage perso autour de l'"Iris" et du "Balzac" de Rodin (avec un clin d'oeil à Mapplethorpe)

Montage perso autour de l'"Iris" et du "Balzac" de Rodin (avec un clin d'oeil à Mapplethorpe)

Alors je ne pouvais mettre en face de ce sexe revisité en papillon bleuté patiné d’un léger rose qu’un morceau du Balzac de Rodin… mais pas n’importe lequel, celui qui devait comme prendre à pleine poigne son sexe (comme quoi, boulevard Raspail, sous la vieille robe monastique aux manches vides, l'écrivain doit empoigner son sexe bandant)… un incroyable corps musculeux, les mains jointes devant son sexe (là encore qu’un tel corps représente la folie imaginative de l’écrivain de génie a du paraître quelque peu saugrenu à l’époque). En fait Rodin n’arrivait pas à terminer son Balzac ; il achoppait (selon Jacques Henric) sur le sexe et les mains!? Bizarrement c’est toujours quand il en est aux mains (ici dans un inextricable nœud gordien) que Rodin… bande.

 

Alors il y avait Mapplethorpe et sa « black cock » avec cette puissance du noir, qui fait de la photo d’une verge une sculpture de bronze patinée digne de Rodin. Je ne pouvais pas ne pas la ressortir pour l’occasion... et la greffer sur ce Balzac en athlète (Rodin avait d'ailleurs greffé le torse d'un de ses bourgeois de Calais sur ses jambes).

 

Rodin est petit, il a le buste étroit, une grosse tête, de grandes mains, de grands pieds... il est aussi disgracieux qu'Héphaïstos le dieu des sculpteurs tombé de l'Olympe dans les profondeurs volcaniques... qui ne peut épouser étroitement Aphrodite... mais comme lui irradié par les braises... avec son regard bleu intense de myope et...

 

« Il fait froid. La nuit est claire. Il secoue son membre court et large, ce membre que Camille Claudel attrapait entre ses dents pour, elle disait, le lui remodeler puis qu’elle manœuvrait entre ses doigts avec la hâte maîtrisée qu’elle mettait à pétrir ses terres (un plan montrera son sérieux, sa concentration) » (Jacques Henric)

Montage perso autour du "Balzac" de Rodin (avec un clin d'oeil à Mapplethorpe)

Montage perso autour du "Balzac" de Rodin (avec un clin d'oeil à Mapplethorpe)

Pris sur le web... sans commentaires

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